Conférence intéressante de l'Observatoire du Véhicule d'entreprise (OVE).

Le mercredi 19 mars
Le mercredi 19 mars
Rédigé à 10:41 dans Annonce de Conférences | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
D'abord toutes mes excuses à Pascal et à vous, chers ip-stectateurs du billautshow, car pour une raison que j'ignore, ma petite caméra a refusé de faire une mise au point correcte sur notre ami Pascal, qui est donc un peu flou dans la vidéo....
Mais son discours lui est tout a fait bien charpenté et pas flou du tout (et le son est bon).
Donc, malgré ce problème technique, excellent billautshow. J'y ai appris beaucoup de choses...
Mais commençons par le début. D'abord Pascal nous explique ce que font les 2 sociétés qu'il a créé : Strategeco (introduite en bourse sur le marché libre : cela c'est bien passé semble-t-il) et Eneovia.
Que font ces sociétés ? Les 5 marchés adressés, que Pascal nous décrit.
Qu'est ce que l'efficacité énergétique d'un bâtiment ? d'une flotte de voitures ? Y a-t-il une forte demande d'audit des collectivités locales dans ce domaine ? Une étude de l'Ademe (Agence ) montre qu'une collectivité locale, pour la gestion de ses immeubles, dépense 36 €/an/habitant en énergie. De combien peut-on réduire ce coût ?
Qu'est ce que l'Agenda 21 ? La centrale d'achat du groupe de Pascal fontionne comment et pour qui ?
Pascal a aussi mis en oeuvre sa propre centrale solaire...
Comment tout cela s'articule-t-il ?
Pourquoi veut-il créer une franchise ?
Quand y aura-t-il une place de marché pour les particuliers dans le domaine de l'environnement durable ? Quels seront les services proposés...
Strategeco a-t-il des concurrents ?
Selon Pascal, la France est très en retard. Comment cela s'explique-t-il ? Plusieurs raisons citées: jusqu'à présent nos dirigeants ne sont pas très sensibilisés à ces problèmes... le gaulois a une tendance lourde à résister au changement... on a tout miser sur le nucléaire (on aura avec le nucléaire les mêmes problèmes qu'avec le pétrole : les sources d'uranium vont se tarir...), etc...
Bref on ne s'ennuie pas... Et notre ami à la pêche, et connaît tout cela sur le bout des doigts...
Pour contacter Pascal Benveniste ici
Les recommandations sur le site Eneovia ici
© A Billautshow production - the video for the rest of us
Rédigé à 19:24 dans Energies renouvelables | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
La "greentech economy" se met en place aux USA.
Ce pays n'a certes pas ratifié le protocole de Kyoto (ce qui fait râler quelques politiques gaulois), mais qu'à cela ne tienne... A-t-on besoin de signer un parchemin pour faire du business ? Car c'est ainsi que la chose est vue outre Atlantique.
Nos amis américains partent en effet "à fond la caisse" dans cette nouvelle activité qui vise en fait à remplacer les énergies fossiles par des énergies renouvelables moins productrices de gaz à effet de serre. Et ils vont gagner beaucoup d'argent dans cette affaire...
Ainsi en 2006, GreenTech Media (comme d'habitude dans un secteur nouveau les sociétés d'analyses apparaissent) estiment que les start-ups greentech américaines ont levé 3,9 milliards de $ en capital risque. Et ont (déjà) généré 55 milliards de chiffres d'affaires... Certaines se sont introduites en Bourse en y levant 4,9 milliards de $... Sans compter 450 opérations de fusions/acquisitions qui ont eu lieu en 2006 dans ce secteur.
Bref, le greentech US est une affaire qui tourne... On ne peut pas en dire autant pour la France et probablement aussi pour la vieille Europe... (je n'ai pas de chiffres dans ce domaine pour notre pays et notre Europe)...
Et qui est le moteur aux US ? Comme d'hab ! La Silicon Valley. Aprés la micro-informatique fin de années 70-début des années 80, aprés l'Internet vers le milieu des années 90, voilà maintenant que la Valley enfourche le greentech. Et comme m'a dit un capital risqueur de là-bas " les investissements que nous allons faire dans le green vont être beaucoup plus importants que ce que nous avons fait dans la micro-informatique ET l'Internet réunis"..
Le marché lui-même commence à se structurer comme n'importe quel type de marché avec une offre, une demande, des intermédaires. Production d'énergies renouvelables (solaire, éolien, océan, biomasse, géothermie, charbon "propre"...), le transport (batterie, fuel cell, biofuel, ..), le stockage de l'énergie (c'est le backbone de la greentech economy), les matériaux green pour la construction (on peut y loger une bonne part du secteur lui aussi naissant des nanotechnologies), recyclage des détritus, traitement de l'eau, gestion optimisée des infrastructures diverses liées aux énergies, et enfin le secteur des "green services" (intermédiaires notamment visant à mettre en relation offre et demande)...
Tous les ingrédients sont là.
Et pour preuve que la Silicon Valley va encore jouer un rôle important, Cisco (la société Internet qui fabrique notamment des routeurs et autres matériels pour faire fonctionner le réseau des réseaux), et qu'a priori on ne pense pas voir dans ce domaine, et bien Cisco organise à San Fransisco (avec le Maire de cette ville) la première conférence de type "villes 2.0". Cela s'appelle ConnectedUrbanDevelopment.
Et votre humble serviteur y est invité. Et naturellement vous en rendra compte sur ce blog... Internet et greentech vont être indubitablement liés. A noter aussi que Cisco a publié un livre (téléchargement gratuit ici) : Connected Real Estate : à savoir l'immobilier green avec Internet intégré. Lecture des plus intéressantes..
Silicon Valley certes. Mais il y a aussi de par le monde des choses intéressantes.
Par exemple la ville nouvelle green+Internet de Songdo en Corée du Sud. Et les Chinois ne sont pas en reste (il y aussi un projet de ville nouvelle - mais je n'ai plus le nom en tête). Il est vrai que ces derniers ont pas mal de boulot dans ce domaine.
En Europe, je ne connais que le quartier d'Hammarby à Stockholm. Et encore l'Internet n'y est pas "ubiquitous"...
Et en France, pourquoi kon n'a pas nous aussi un Songdo pour nous faire la main ? (il y avait eu un projet à Pau... je n'ose pas trop rappeler le nom du projet de peur de me faire assassiner par mes amis béarnais ).
Rédigé à 18:01 dans Energies renouvelables | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Peut-être voudriez-vous comprendre la génétique, et comment tout cela fonctionne ? La relation entre ADN, gène, chromosome, mitochondie... etc...
Au hasard d'une recherche, j'ai atteri dans un site web de l'Université de l'Utah...
Absolument remarquable...
C'est ici
Je me demande pourquoi on ne fait pas des choses comme cela en France... mais peut-être est-ce que cela existe dans d'autres domaines ?
L'utilisation du multimedia en général et du 3D devrait permettre à nos bambins (et même aux seniors) d'apprendre mieux ? Je n'ai pas l'impression qu'Attali en parle dans son rapport...
Rédigé à 19:10 dans Biologie synthétique | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
23andMe est une société "de génétique personnelle" créée par 2 jeunes femmes, dont l'une est l'épouse de l'un des fondateurs de Google .. Il s'agit d'Anne Wojcicki, épouse de Serguei Brin (à droite sur la photo)... L'autre fondatrice s'appelle Linday Avey (à gauche sur la photo).
Google donc, a mis quelque argent dans la start-up de génétique personnelle d'Anne et de Linda Avery (3,9 millions de $)...
A Davos aujourd'hui, où s'ouvre le Forum Economique Mondial, 23andMe va annoncer l'ouverture de son service d'analyse d'ADN en Europe pour les peuplades européennes (aprés l'ouverture en novembre dernier aux USA pour les populations américaines).
Vous pourrez donc faire analyser votre "operating system". A savoir votre ADN. Contre la modique somme de 999 $.
Ce service vous permet de cartographier votre génome, de le comparer avec l'ADN des membres de votre famille et amis (si naturellement ces derniers font une analyse de leur propre génome chez 23andMe, et vous en donne l'autorisation de comparer) ou encore de personnages illustres de l'Histoire dont on a pu récupérer le code, de découvrir vos racines génétiques (d'où venait vos aïeux ?...etc..), votre héritage familial. Vous pourriez savoir par exemple si vous êtes vraiment le fils de votre père (selon The Lancet un enfant sur 30 ne serait pas le fils biologique du père déclaré....). Et si vous serez sujet à des maladies potentielles (une vingtaine de maladies répertoriées aujourd'hui : diabète, Alhzeimer,....).
Comment cela fonctionne-t-il ?
23andMe adresse aux intéressés un kit de prélèvement de salive contenant un tube doté d'un code-barre en vue du prélèvement. Ce matériel est ensuite utilisé pour envoyer les échantillons au laboratoire ayant passé un accord avec 23andMe. Votre ADN est extrait et analysé par un appareil semblable à une puce électronique fabriqué par la société Illumina, l'un des principaux développeurs d'outils d'analyse génétique, permettant de lire plus d'un demi-million de points du génome humain pour cartographier les données génétiques de chaque client. 23andMe ne séquence donc pas l'ensemble de votre génome, constitué de 3 milliards de bases environ (un peu plus pour les énarques et autres polytechniciens...)... Car cela coûterait aujourd'hui beaucoup trop cher (de l'ordre du million de $ - le "déplombage" complet du génome a pris 13 ans, et a coûté 2,7 milliards de $).
Une fois l'analyse réalisée (cela prend 4 à 6 semaines), vous avez accès à ces données confidentielles en vous connectant au site web sécurisé de 23andMe. Vous pouvez donc y découvrir votre généalogie, vous comparer à nos amis et membres de la famille, et peut être savoir si vous allez avoir des problèmes de santé...
On a fait beaucoup de progrès dans ce domaine depuis Mendel, Crick et Watson... A noter que 23andMe n'est pas la seul start-up de génétique personnelle.. Deux autres sociétés au moins ont lancé leurs activités : deCODE Genetics (Islande) et Avigenics et Navigenics (Etats-Unis)
On ne sait pas trés bien où l'on va avec cette génétique personnelle... Mais il me paraît évident que ce domaine de la "génétique personnnelle" démarre... Et que cela va devenir un secteur économique trés important... "genotyping tools for the rest of us"... Donner aux gens la possibilité de connaître leur génome et d'agir en conséquence...
Ce blog va essayer de suivre l'actualité dans ce secteur de la biologie synthétique...
Cela étant, je serais assez curieux de savoir d'où étaient les ancêtres de Madame Billaut (la reine de Saba peut-être ?)... Ainsi d'ailleurs que ceux de notre Président de la République (Mon Dieu, s'il était un descendant d'Attila ou de Tamerland ?...)...
A noter que Larry Page, l'autre fondateur de Google, s'est aussi marié avec une Lucy Southworth... Je me demande bien quelle genre de start-up Madame Page va lancer... Mais en tout état de cause, Larry et Serguei ont probablement des bouts de génomes gaulois... Puisqu'ils vont investir dans un vignoble (c'est bien connu, les Gaulois aiment le pinard)...Un vignoble néo-zélandais... Dommage pour le Bordelais...
PS. Pourquoi 23 au fait ? Parce qu'Homo Sapiens a 23 paires de chromosomes...
Rédigé à 08:27 dans Biologie synthétique | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
La Corée du Sud a déjà les 2 pieds dans la Netéconomie. Nos amis Coréens préparent maintenant leur entrée dans la Nanoéconomie.
Le Ministère de la Science et de la Technologie de la Corée du Sud voudrait ainsi que la Corée devienne l'une des 3 nations leaders dans le domaine des nanotechnologies d'ici 2020.
83 chercheurs locaux ont donc établi une roadmap sur les 2 dernières années. Ils ont conclu que le chiffre d'affaires coréens en nanotechnologies seraient de 260 milliards de $ en 2015 et de 500 en 2020. Et que la Corée détiendrait 20% du marché mondial des nanotechnologies.
Ce roadmap propose 4 secteurs clés : les nano-éléments, le nano-manufacturing, la nano-biologie, et enfin la nano-énergie et l'environnement durable.
En gros, les nanotechnologies vont s'immiscer de plus en plus dans l'industrie entendu au sens large (cette dernière travaille sur de grandes masses de matières pour fabriquer des objets, alors que les nanos, à l'inverse, partent des atomes pour fabriquer des produits : d'un côté le top down, de l'autre le bottom up)...
Pour probablement à terme (30 à 50 ans) remplacer complétement les "vieux" processus industriels... Si tout va bien, car on ne connaît pas les impacts des nanos sur l'environnement, la matière vivante, etc...
En tout, le roadmap coréen prévoit qu'il leur faudra 20.000 ingénieurs nantechnologists en 2015. Donc le système éducatif a été aménagé (on apprend déjà les rudiments nanotechnologiques dans les collèges coréens...).
Au milieu du dernier siècle, la Corée n'était rien...Une petite économie agricole, avec en plus une guerre désastreuse au début des années 50 (moins de 100 $ de revenu par tête en 1960) ... Et
aujourd'hui : on croit rêver. Comment un groupe d'Homo Sapiens peut-il faire cette extraordinaire développement en aussi peu de temps ?
Manifestement, ils ont levé les freins à la croissance, eux... C'est le
moins que l'on puisse dire...
Et le futur ne leur fait pas peur...
Quant aux Gaulois, je me demande bien ce qu'ils vont bien faire avec ces nanotechnologies...Pourquoi le Président de la République ne demande-t-il pas à Jacques Attali de lui faire un rapport à la coréenne ? Vu le dernier livre d'Attali, c'est probablement le seul qui serait capable de nous mettre en ligne dans cette nanoéconomie qui se profile... Encore faut-il naturellement avoir lever les freins ...
Au fait Sarkozy utilise-t-il un ordinateur dans son boulot ?
Rédigé à 11:49 dans Nanotechnologies | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Ce n'est pas encore complétement le cas pour les paralytiques ... Mais on peut dire que cela avance (sans mauvais jeu de mots)..
Démonstration. Soit un singe (une femelle nommée Idoya) en Caroline du Nord aux USA, et un robot humanoïde à Kyoto au Japon (sexe indéterminé), capable de reproduire à l'identique, ou presque, la marche d'un Homo Sapiens normal.
Le cerveau du singe est "connecté", grâce à de petites électrodes implantées là où il faut dans le cortex de l'animal, à un ordinateur, lui-même connecté au robot japonais par une liaison IP trés haut débit.
Le singe est sur un tapis de course que l'on met en marche. Le singe commence à marcher. A l'autre bout de la Terre, Le robot se met à marcher en même temps. Le cerveau du singe commande les pattes du robot "par la pensée". Le dit singe a devant lui un grand écran où il voit le robot marcher en même temps que lui avec le même rythme... Déjà pas mal allez vous dire ? Ce n'est pas tout...
Au bout d'une heure, on arrête le tapis de course. Donc, le singe arrête de marcher... Mais oh, mystère, le robot lui, toujours connecté au cortex du singe américain, continue de marcher !
Que s'est-il passé ? Quand l'expérience a démarré, le signal électrique du cerveau du singe a naturellement piloté les jambes du singe. Et celles du robot. Mais le cortex du singe a commencé à "s'imprégner" des jambes du robot, que le dit singe voyait devant lui sur son écran... Comme si c'était ses propres jambes... Et cela a duré 3 minutes... avant que les jambes du robot s'arrête, et donc que les neurones se "désimprégnent".
Ce qui veut dire, disent nos neuroscientifiques à l'origine de cette expérience, que le cerveau du singe a spécialisé à la volée, quelques neurones de son cortex (estimation : 250 à 300 neurones - mais je ne suis pas sûr de ces chiffres) pour faire fonctionner des jambes qui ne sont pas à lui... Et à distance.
Nos scientifique vont aller plus loin dans un proche futur, et vont faire l'inverse... La plante des pieds du robot va être équipé de capteurs de toucher... Un signal va être généré et envoyé par l'Internet dans le cerveau du singe... Qui va pouvoir donc demander au robot, d'aller plus vite, moins vite... Par la pensée...
Sur la photo ci-dessous, on voit le robot (qui a priori, malgré le nom indiqué sur sa poitrine, n'a rien à voir avec notre Président qui est quand même plus mignon que notre robot - je ne sais pas trop ce que Madame Carla en penserait, mais je pense qu'elle me donnerait raison ), avec, sur un grand écran derrière lui la retransmission vidéo du singe en sur son tapis de course...
Les scientifiques de Duke University (Caroline du Nord) et ceux de l'ATR Computational Neuroscience Laboratories de Kyoto, ont donc réussi à faire fonctionner une "brain machine interface"... le cerveau du singe commandant les jambes du robot.
Et bientôt, pense Miguel Nicolelis, neuroscientiste à la Duke, les paralytiques équipés d'un exo-squelette, et de l'interface connecté à leur propre cerveau, pourront marcher...
Miracle, dont les Ecritures faisaient état dans le Old Age. Mais à l'époque, la technologie n'étant pas au point, peu de gens réussisaient à faire marcher les paralytiques (à ma connaissance, il n'y en a eu qu'un ?)... Ci-aprés une petite vidéo trouvée sur youTube présentant l'expérience singe/robot.
Quelques élucubrations:
1/ Le corps biologique n'a plus le monopole du cerveau, si l'on peut dire. Comme on peut récupérer les signes électriques du cerveau et les envoyer à l'autre bout du Monde, votre cerveau pourrait faire fonctionner d'autres bidules non biologiques "par la pensée"...
2/ Le biologique (à base de carbone) et le computing (à base de silicium) vont probablement s'interpénétrer de plus en plus...
3/ Le transhumanisme n'est peut-être pas loin ?
Voir ici un texte en anglais..
Qui est Miguel A.L. Nicolelis ? ici
Rédigé à 20:04 dans Robot Humanoïde | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Merci tout d'abord à Camilla et à Stéphane de m'avoir invité à la conférence d'Yves Coppens que ce dernier a donnée à la Mairie du 11ème arrondissement de Paris, le 3 octobre dernier en fin d'aprés -midi...
Vous trouverez donc dans ce billautshow l'intégralité de la prestation d'Yves Coppens (je n'ai pas enregistré les questions), que je publie naturellement avec son autorisation...
Je dois dire que je ne me suis pas embêté. Pas de slides... et autres machins modernes... Qu'un monsieur aux cheveux blancs, assis à une table face au public... nous contant sans aucune note, tel un barde des temps anciens, la Grande Histoire de l'Univers et d'Homo Sapiens (ainsi d'ailleurs que la petite histoire de l'un dentre eux, à savoir lui-même...).
Simple, grande culture, rigueur scientifique, beaucoup d'humour ("et le chimpanzé regardait par le trou de la serrure..."), Yves Coppens nous synthétise en une heure l'état des certitudes scientifiques acquises à aujourd'hui par Homo Sapiens sur son Histoire.. Car malgré nos 100 milliards de neurones, et une cylindrée, pardon une boîte cranienne de 1.350 cm3 (Lucy en avait nettement moins), il n'y a que depuis très peu de temps que nous savons à peu prés d'où nous venons...
Homo Sapiens dispose d'assez de neurones pour prendre conscience de son environnement, mais pas assez pour en comprendre scientifiquement les mécanismes... Et comme il lui faut, du fait de son "assez" de neurones, un plan de conscience pour s'y retrouver, il a fabriqué force mythes, religions, etc...
Il me semble, que plutôt d'apprendre "nos ancêtres les Gaulois", et que le bon roi Saint Louis rendait la justice sous un chêne, il serait peut-être aussi utile d'apprendre à nos chères têtes blondes ce qu'Yves Coppens nous a dit.
Il nous a fallu des milliers d'années pour nous rendre compte que la Terre était ronde (et donc que nous n'étions pas le centre du Monde - ce qui a rabattu notre caquet), encore quelques centaines d'années pour découvrir le mécanisme de "l'évolution" (et donc nous rendre compte que nous étions qu'un aboutissement ou une simple étape - ce qui a encore sapé notre ego...), etc...
Il serait peut-être maintenant intéressant de préparer nos générations futures à un autre plan de conscience des choses... Car Homo Sapiens va peut-être, avec sa technologie (nanotechnologie, biologie synthétique, etc.. que j'essaye de traiter dans ce blog..), se modifier lui-même ...
En tout cas si vous aimeriez savoir comment Homo Sapiens en est arrivé à connaître son Histoire, ses différents errements dans sa quête, les grands Homo Sapiens qui ont jalonné cette recherche, etc... alors procurez-vous le livre " A la recherche d'Adam" de H.Wendt... Vous passerez un excellent moment...
Et poursuivez avec Humanité 2.0 de Ray Kurzweil qui vient de paraître en Français... Cela fera un bon continuum...
© A Billautshow production - the video for the rest of us -
Rédigé à 18:26 dans Billautshow | Lien permanent | Commentaires (13) | TrackBack (0)
Et oui, la biologie synthétique commence aussi à exister en France...
Franck Delaplace professeur à l'Université d'Evry nous explique de quoi il retourne : "rationaliser la conception d'organismes vivants..."... De quand date cette nouvelle science ? Qu'est ce qu'une biobrick ? Le réingeneering du vivant ne va-t-il pas nous entraîner vers d'autres mondes ? Qu'appelle-t-on bioterreur ? bioerreur ? Pourra-t-on guerrir Alhzeimer ? Ou se faire greffer une biomachine qui nous permettra de voir la nuit ? (par exemple)... Microsoft deviendra-t-il un "big pharma" ? Les bactéries pourront-elles prendre des photos ? Se préoccupe-t-on de l'éthique ? Y aura-t-il une convergence entre les nanotechologies et la biologie synthétique ?
Qu'est ce que l'iGem ? (la robocoup de la biologie synthétique...).
Pour la première fois, une équipe française y participe (et cherche un peu de sous pour boucler le budget de l'opération - donc si cela vous dit)..
Un blog en français sur la biologie synthétique ici
Le wiki de l'iGem ici
Pour contacter l'équipe française iGem ici
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Rédigé à 15:10 dans Biologie synthétique | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
La société allemande SFC Smart Fuel Cell AG, a présenté au "Caravan Salon" qui s'est tenu fin août 2007 à Düsseldorf, une pile à combustible dénommée Efoy (Energy For You), pile destinée à produire en appoint de l'électricité pour les camping-cars. On manque toujours de puissance électrique dans ces engins. Divers équipements existaient comme les panneaux solaires... Arrive maintenant la solution pile à combustible/methanol à des prix intéressants, et surtout solution trés peu productrice de CO2...
Ricarda Gauder, la responsable marketing de SFC, nous en explique sur son stand les tenants et les aboutissants.
Si vous connaissez une société française qui fabrique ce genre de choses, merci de me dire...
Et si vous êtes intéressés par un compte-rendu de ma visite à Düsseldorf : ici
Pour contacter Ricarda ici
Le site de SFC Smart Fuel Cell ici
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